Fils de...
— Tu es d’origine irlandaise ? me demanda-t-il.
— Je ne sais pas ! répondis-je sans oser le regarder.
— Comment ça tu ne sais pas ? insista-t-il.
— En fait, je ne sais pas qui sont mes parents ! répondis-je sans m’étaler plus.
— Oh ! Désolé ! Tu es orphelin...
— Non ! dis-je un peu honteux. Je ne sais pas qui sont mes parents, c’est tout. Je ne les ai jamais vus, je sais qu’ils sont toujours en vie, mais je ne connais même pas leur identité.
— Oh ! Pardonne-moi... J’étais loin de me douter de cette réponse. Mais permets-moi d’insister, enfin si tu veux bien, tu es de la région ?
— J’ai toujours vécu en Suisse, mais je suis Français. J’ai été élevé par un majordome et son épouse, il y avait d’autres personnes comme des gouvernantes, une par jour de nationalité différente à chaque fois, je parle donc le français, mais aussi l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien et le grec. À l’école, enfin à l’institut privé, j’ai perfectionné ces langues, et au séminaire, j’ai appris le latin. Je suis en principe né à Cabanès, dans l’Aveyron, mais après avoir demandé un acte de naissance, il m’a été répondu qu’il n’y avait aucun acte à mon nom, le pire c’est qu’aucune naissance n’a été enregistrée dans cette toute petite mairie depuis plus de soixante ans. Alors je ne sais pas qui sont mes parents, cet acte m’aurait renseigné, et surtout je ne sais pas où je suis né. Sans mon celebret, valable une année, je serais un apatride !
— Tu n’as pas essayé d’approfondir les recherches ? me demanda Julien Kern.
— Je ne sais pas ! répondis-je sans oser le regarder.
— Comment ça tu ne sais pas ? insista-t-il.
— En fait, je ne sais pas qui sont mes parents ! répondis-je sans m’étaler plus.
— Oh ! Désolé ! Tu es orphelin...
— Non ! dis-je un peu honteux. Je ne sais pas qui sont mes parents, c’est tout. Je ne les ai jamais vus, je sais qu’ils sont toujours en vie, mais je ne connais même pas leur identité.
— Oh ! Pardonne-moi... J’étais loin de me douter de cette réponse. Mais permets-moi d’insister, enfin si tu veux bien, tu es de la région ?
— J’ai toujours vécu en Suisse, mais je suis Français. J’ai été élevé par un majordome et son épouse, il y avait d’autres personnes comme des gouvernantes, une par jour de nationalité différente à chaque fois, je parle donc le français, mais aussi l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien et le grec. À l’école, enfin à l’institut privé, j’ai perfectionné ces langues, et au séminaire, j’ai appris le latin. Je suis en principe né à Cabanès, dans l’Aveyron, mais après avoir demandé un acte de naissance, il m’a été répondu qu’il n’y avait aucun acte à mon nom, le pire c’est qu’aucune naissance n’a été enregistrée dans cette toute petite mairie depuis plus de soixante ans. Alors je ne sais pas qui sont mes parents, cet acte m’aurait renseigné, et surtout je ne sais pas où je suis né. Sans mon celebret, valable une année, je serais un apatride !
— Tu n’as pas essayé d’approfondir les recherches ? me demanda Julien Kern.
43e roman de François-Xavier David, où le sujet de la recherche d’une famille est abordé. Le personnage principal, qui deviendra prêtre, se retrouve sans parents, sans famille, élevé en Suisse dans une immense maison dont il est le propriétaire depuis sa naissance, et avec du personnel pour le servir. À la sotie du séminaire, il demande son acte de naissance en France afin d’obtenir une carte d’identité, mais la mairie lui répond qu’elle n’a pas enregistré de naissance depuis plus de soixante ans. Commence alors sa quête de vérité.
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 530 pages
- ISBN-13 : 978-2494806245
- Poids de l'article : 880 g